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mardi 21 décembre 2010

Article sur le site ThermiConseil

Notre projet de construction fait l'object d'un article sur le site ThermiConseil (société qui a réalisée notre étude thermique).
Article sur le site ThermiConseil

vendredi 26 novembre 2010

La dalle continue de sécher... sous une fine couche de neige

La dalle sèche maintenant depuis 17 jours. Aujourd'hui il a fait bien froid et il a neigé.
Je ne suis passé sur le terrain qu'en début d'après-midi, aussi je ne sais pas s'il y avait plus de neige et qu'elle a fondu partout. Partout ? Non, pas tout à fait, il en reste un peu sur la dalle. Regardez bien la photo ci-dessous (comme pour toutes les autres photos présentes sur ce blog, cliquez dessus pour l'agrandir):
Que voyez-vous ? Et sur cette photo-ci ?

Personnellement, je vois très clairement des zones où il reste de la neige, et des zones où il n'y en a plus. Pas vous ? Cette neige agit comme une caméra thermique... les zones protégées des écarts de températures sont celle où il reste de la neige. Ces zones correspondent aux emplacements des hourdis en polystyrène ! Là où la neige a fondu, ce sont les murs des fondations...
Pour s'en convaincre il suffit de retourner voir l'article où nous décrivions la structure de la dalle et surtout le plan des fondations.

mercredi 17 novembre 2010

Séchage de la dalle

Cela fait déjà une semaine que la dalle de béton sèche.

On continue de patienter... de toute façon nous ne sommes pas pressés. Pendant ce temps nous paufinons les choix techniques.

mardi 9 novembre 2010

Coulée de béton

Aujourd'hui une coulée de béton est venue figer les entrevous/hourdis.
Une longue "trompe" amène le béton depuis la bétoneuse jusque sur place.
Les ouvriers étalent le béton.
Puis le lissent guidés par un niveau à laser.
Y a plus qu'a attendre que ça sèche.

lundi 8 novembre 2010

Entrevous

Dans un premier temps, les matériaux sont amenés et stockés sur place.
Ici nous avons un stock de hourdis "KNAUF hourdiversel" (les blocs de polystyrène en blanc), et des grillages d'acier :
 Ici un stock de poutrelles en béton armé pré-contraint:
Les poutrelles de béton sont installées: elles reposent de part et d'autre sur les murs de parpaings constituant notre vide sanitaire, comme ça:
Ces poutrelles servent de support aux hourdis constitués de 20 bons centimètres de polystyrène ayant un lambda de 0,036.
Avec leurs formes bien étudiées, les hourdis s'emboitent autours des poutrelles et évitent ainsi les ponts thermiques au niveau de celles-ci :
Le tout est ensuite recouvert d'armatures en acier:

Et voilà... notre vide sanitaire est désormais prêt à recevoir sa coulée de béton qui viendra figer tout ça.
Et une autre vue pour faire une comparaison avant/après avec la photo de l'article "vide sanitaire":

mercredi 3 novembre 2010

Vide sanitaire


Les travaux continuent d'avancer tranquillement. Sur les fondations se sont levés des murs de 80 cm de haut. Ils sont la suite logique de la "mission secrète" menée avec succès par notre fils, Arthur. Ces rangs de parpaings constituent notre vide sanitaire.
Notez bien que sont sont les seuls parpaings qui seront employés sur notre chantier, car le reste de la maison est constitué de panneaux de bois massifs contre-collés.
Prochaine étape: le "tiramisu aux fraises" avec une recette très proche de celle employée par Alain dans le cadre de son projet de construction d'une maison passive et écologique en Indre et Loire.

jeudi 28 octobre 2010

Une maison passive... c'est quoi ?

Je m'aperçois, que nous ne vous avons pas encore expliqué ce qu'est une maison "passive". Alors allons-y...
La "maison passive" est une appellation née en Allemagne il y a une vingtaine d'années. Il s'agit d'un concept de construction écologique, pour l'habitat comme pour les entreprises soucieuses de faire de substantielles économies de chauffage, tout en respectant l'environnement. Un cahier des charges très précis encadre cette nouvelle manière de vivre, selon le label allemand Passivhaus délivré par le Passivhaus Institut à Darmstadt.

Les critères d'une maison passive sont basés sur des normes énergétiques:
  • Des besoins de chauffage < 15 kW/m²/an, alors que les besoins moyens en France sont de 250 à 300 kW/m²/an.
  • Une étanchéité de l'enveloppe de n50 < 0,6 h-1 selon la norme EN 13829. Cela implique une construction extrêmement rigoureuse. En vue d’obtenir la certification, un test d’étanchéité dit Blower Door test doit être accompli.
  • Une consommation totale en énergie primaire < 120 kW/m²/an. C’est une approche globale puisque celle-ci comprend les besoins en chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, ventilation et électricité auxiliaire, éclairage, ainsi que les besoins énergétiques de l’ensemble des appareils électro-ménager.


Pourquoi maxi 15 kWh/m²/an de chauffage ?
Eh bien, parce que la pratique (et la théorie) montre qu’au dessous de cette valeur, une maison n’a plus besoin d’avoir de système de chauffage indépendant. Ce seuil annuel de 15kWh/m²/an correspond généralement à un besoin de chauffage instantané par l’air de 10W/m². La maison se chauffe “toute seule”: avec un besoin si faible en chauffage, la seule présence des habitants et l’énergie dissipée par l’éclairage et les appareils domestiques suffisent à chauffer le logement sur une majeure partie de l’année. Un appoint de chauffage pour les journées très froides est généralement prévu. Cet appoint peut se limiter à un simple chauffage de l’air si le seuil de 10kWh/m²/an est atteint. C’est pourquoi les “maisons passives” sont aussi appelées les “maisons sans chauffage ni climatisation”.

Le principe réside dans l'utilisation de la chaleur émise par le soleil, la chaleur humaine dégagée par les occupants du bâtiment (environ 80 watts par personne) et la chaleur produite par les appareils électriques (ordinateurs, télévision, four, bouilloir, grille-pain, frigidaire, congélateur, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge,...). Ces sources de chaleur doivent être optimisées par une parfaite isolation, et même une étanchéité quasi totale de la construction. Le chauffage artificiel devient dès lors un simple apport occasionnel, voire inexistant dans certaines régions. La chaleur est récupérée par un système d'aspiration/ventilation à double flux “entrant/sortant”.

Comment parvenir à atteindre les critères nécessaires ? Voici quelques recommandations :

1) dans la mesure du possible faire une maison bioclimatique ayant une orientation au Sud pour maximiser les apports solaires passifs, et minimiser les ouvertures au Nord

2) minimiser les ponts thermiques

3) mettre en oeuvre une isolation thermique renforcée coefficient de transmission thermique U des parois extérieures < 0,15 W/m²K, soit une résistance thermique R > 6,66 Km²/W

4) avoir recours à des menuiseries hautes performances combinées en principe à du triple vitrage (coefficient de transmission thermique Uw < 0,8 W/Km²)


5) employer une aération centralisée à récupération de chaleur / VMC double-flux (avec une efficacité > 80 %) dont la consommation électrique ne doit pas être supérieure à 0,4 Wh/m³ d’air transporté
Exemple avec une VMC double-flux haut rendement de 92% :
* en hiver... l'air neuf entre pré-chauffé grâce à l'échangeur haute efficacité; lorsqu'il fait 5°C dehors et 22°C dedans (cuisine, buanderie, salle de bain), l'air neuf entre à 21°C
* en été... lorsqu'il fait 30°C dehors et 21°C dedans, l'air neuf entre rafraîchi à 22°C seulement


6) avoir recours aux énergies renouvelables (bois, solaire thermique…).


La France est encore très en retard sur ce programme par rapport aux pays scandinaves et à l'Allemagne : en 2009, il existait 10.000 maisons passives en Europe, et en France elles se comptaient sur les doigts des deux mains; en mars 2010, il y avait une centaine de maisons passives construites ou en cours de construction en France (4 sur toute la région Lorraine) dont une dizaine seulement sont certifiées Passivhaus.

Sans doute notre climat tempéré est-il l'une des principales raisons de ce manque de motivation. Pourtant, il faudra bien s'y mettre un jour, car la maison passive représente à ce jour la meilleure solution d'avenir pour construire «durable». En France, le Grenelle de l’environnement a planché sérieusement sur un plan progressif d'amélioration de la performance thermique. L’objectif est d’atteindre le Bâtiment Basse Consommation (BBC) en 2012, puis le Bâtiment Passif en 2020 (appelé à cette occasion BEPAS).

mardi 26 octobre 2010

Mission secrète...

Malgré que l'on soit en période de vacances scolaires, pas de grace mat' pour notre fils Arthur qui a dû se lever tôt. Il fait froid, le thermomètre indique -4°C. Alors il faut s'emmitoufler. Et hop, en route pour une destination inconnue.
En chemin nous rappelons à Arthur sa réaction lorsque nous lui avons montré le terrain fin Avril: "d'accord pour mettre notre nouvelle maison ici, mais c'est moi qui la construit !" nous avait-il déclaré.
Nous lui avions répondu "D'accord, mais pour cela tu devras d'abord aller à l'école et travailler bien."
C'est chose faite. Depuis Avril, Arthur est devenu propre (fini les couches en journée). Il est allé à l'école en Septembre, dans la petite section de maternelle. Il y a travaillé, si bien que sa maîtresse a jugé qu'elle n'avait plus rien à lui apprendre et qu'il devait donc passer dans la classe supérieure: celle des moyens.
Alors, il est temps pour Arthur de passer à l'action... Nous nous rendons sur le terrain. Il est gelé (nous aussi), la lune est encore là. Il est bientôt 8h.C'est tout blanc ici, le givre recouvre la plaine. C'est beau. Nous assistons au lever du soleil.

En attendant le matériel, Arthur découvre les fondations de la maison. Par là le garage, là l'entrée "ding dong", ici l'escalier qui mènera aux chambres des enfants situées à l'étage, là la chambre de papa-maman, ici le salon, la place pour le canapé, la télé, la WII (si le Père Noël en apporte une), la cuisine, etc...
Ca y est les ouvriers arrivent avec une bonne heure de retard, dûe aux conditions climatiques.
Ils préparent une mixture dans une brouette, c'est un peu comme pour la cuisine, on met des ingrédients, on ajoute de l'eau, on touille... c'est prêt !
Allez zou... on emmène la brouette sur place.
Un des ouvriers pose de la "pâte" sur le sol, il la lisse. Puis avec mon papa ils m'aident à porter ce gros parpaing que je dépose sur cette "pâte". Quelques petits coups de marteau pour tasser tout ça, et voilà ! Je viens de poser la première pierre !!
C'est pas si difficile, alors j'en pose une deuxième, puis je prends la pose avec mon papa qui est très fier de moi :-)
Et voilà, la "mission secrète" est accomplie avec succès. Youpi !

lundi 25 octobre 2010

Fondations

Et voilà... les fondations sont coulées:
Ca a été un peu folklorique, car nos voisins du 17(*) ont également coulé leurs fondations aujourd'hui, alors sur place ça a été la valse des bétonneuses.
Demain, ce sera un grand jour pour notre fils... mais chut, c'est une mission top secret que nous lui préparons!

(*) Nous, nous sommes parcelle 18.

jeudi 21 octobre 2010

Terrassement

Ca y est le terrassement a bien avancé.
On peut voir de nombreux gros tas de terre sur notre terrain.
Ici vu depuis le Sud :
Vu depuis le monticule Ouest:
Depuis le coin Sud:

Depuis le coin Nord:Sans oublier l'emplacement prévu pour accueillir notre cuve de récupération des eaux de pluie:

Prochaine étape en début de semaine prochaine: les fondations.

mercredi 13 octobre 2010

Label Performance BBC-Effinergie - suivi

Et bien au moins je peux dire que si on présente un dossier complet et bien étudié, il ne faut pas longtemps pour qu'il soit validé. En effet nous avons déposé notre dossier de demande d'obtention du label Performance (mention BBC-Effinergie) auprès de Promotelec via le site internet prévu à cet effet samedi en fin d'après-midi, celui-ci est d'ores-et-déjà validé d'un point de vue administratif et technique :

Notre projet se voit gratifié d'un "avis favorable" :-)

Extrait:
Nous attestons qu'au stade de l'examen technique, le calcul réglementaire de votre programme de construction respecte les critères du Label Performance mention BBC Effinergie et que vous vous êtes engagés à obtenir le dit label par la demande d'attribution.
[...]
Promotelec Services atteste donc par la présente que le projet de construction susnommé répond bien aux exigences de l’arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label « haute performance énergétique », niveau BBC Effinergie.

Reste maintenant à réaliser notre projet tel que défini sur le papier, et passer avec succès la visite FTD (Fin De Travaux).

mardi 12 octobre 2010

Demande du Label Performance BBC-Effinergie de Promotelec

Les résultats de notre étude thermique étant suffisamment bons, nous pouvons demander à obtenir le label "Performance BBC-Effinergie" délivré par Promotelec. Aussi nous avons déposé un dossier :

Nous n'avons plus qu'à attendre que notre dossier soit accepté et espérons qu'il ne rencontrera pas trop d'embuches.
En effet, nous avons été contraints de faire quelques aménagements dans notre projet initial de maison passive afin de tacher d'obtenir cette certification. Pourquoi ? Et bien tout simplement car elle constitue le sésame vers les aides financières accordées aux gens qui font des bâtiments économes. Or ces aides représentent dans notre cas près de 30.000 euros ; nous n’avons pas les moyens financiers de faire la fine bouche et de passer à côté.

Pré-étude thermique

Lors de messages précédents nous avons déjà évoqué la structure du toit plat ainsi que celle de la dalle.
Nous détaillerons prochainement :
- les murs extérieurs à base de murs en panneaux de bois massif
- puis les fenêtres triple-vitrage

Enfin nous vous parlerons des systèmes :
- de renouvellement de l’air (VMC double flux à haut rendement)
- d’eau chaude sanitaire (ballon thermodynamique)
- le chauffage
- la récupération de l’eau de pluie

L’objet de ce message est de vous présenter les résultats de la pré-étude thermique. Celle-ci est basée sur les solutions actuellement retenues que ce soit tant d’un point de vue technique que sur le point de vue financier. Enfin, ils reposent sur un résultat au test d’étanchéité à l’air (blowdoor) de 0,6 sous une pression de 4 Pascals.

Une étude finale sera re-effectuée ultérieurement une fois que la maison sera réalisée (les caractéristiques techniques des matériaux ou des systèmes peuvent changer un peu) et tiendra surtout compte des résultats réellement mesurés pour le test d’étanchéité à l’air (blowdoor). Or nous avons un objectif en terme d’étanchéité inférieur à 0,6 sous une pression de 50 Pascals, ce qui est équivalent à moins de 0,15 sous 4 Pascals. Un article ultérieur traitera des tests blowdoor et des différences de pressions évoquées ici.


Ce qui correspond aux coûts énergétiques suivants :
Quelques constatations :
- ATTENTION ! Il s'agit de consommation annuelle !!!
- nous paierons plus en abonnement au réseau électrique qu'en consommation tout équipement confondu.
- la part du chauffage représente 86 euros pour chauffer notre grande maison (dire qu'à l'heure actuelle pour la maison où nous sommes locataires cette facture de chauffage est supérieure à 1200 euros)

Rappel: notre projet est situé en Lorraine, région où la température hivernale descend facilement aux alentours de -20°C.

Structure de la dalle

Pour les fondations et la dalle, nous avons décidé d'opter pour un vide sanitaire et une dalle en béton. Rien ne permettra à ce stade de différencier notre maison d'une maison classique.

Tout d'abord des murs de parpaings d'environ 80 cm de haut afin de constituer le vide sanitaire :
Sur ces parpaings seront mis en place des poutrelles et un hourdis PSE Th230 (de chez Klein agglomérés) ayant pour mission de soutenir une dalle constituée de 6,2 cm d'isolant PSE TH31 et enfin une chape de 4 cm qui sera notre sol (que nous recouvrirons ensuite de carrelage, parquet, etc... selon les pièces).


Une attention particulière sera apportée afin de limiter les ponts thermiques et de garantir une bonne étanchéité (en ajoutant de nombreuses bandes d'adhésifs spéciaux le long de toutes les jointures possibles en bandes recouvrantes).

Et le tout pour obtenir les (bons) résultats suivants (U=0,155 ou R=6,45) :

lundi 11 octobre 2010

C'est parti !

Les travaux ne vont pas tarder à démarrer.
L'entreprise de terrassement est passée repérer le terrain.
Premiers coups de pelleteuses prévus pour jeudi-vendredi.

lundi 4 octobre 2010

Toiture : végétalisée ou pas ?

Certains d'entre vous nous ont d'ores-et-déjà fait la remarque suivante : "Il est où le toit ?"
Réponse: "Nous n'avons plus de budget pour mettre un toit, alors nous voici avec une maison sans toit." :-D

Sérieusement, ce n'est pas tout à fait cela. En fait nous avons décidé de faire un toit plat, également appelé "toit terrasse". De plus nous avions initialement prévu de le végétaliser.

Mais pourquoi "avions" ?

Notre projet de maison comporte également un aspect récupération de l'eau de pluie : stockage dans une cuve, afin de la réinjecter dans un circuit d'eau "non potable" (WC, machine à laver, douches, arrosage du jardin, ...). Nous avons pour cela prévu une cuve d’eau de 10m³.

Or une toiture végétalisée retient de 50 à 80% de l'eau de pluie qui y tombe.
Ainsi l'utilisation d'une toiture végétalisée fait que notre cuve prévue ne serait que peu remplie, ce qui implique peu de réutilisation de l’eau de pluie dans le circuit d’eau de la maison.

Aussi nous nous sommes posé la question de la végétalisation ou non de la toiture :
- Végétaliser toute la toiture, et avoir peu d’eau dans la citerne ?
- Ne rien végétaliser, et avoir un toit plat standard à base de galets, et avoir ainsi un maximum d’eau dans la citerne ?
- Faire un mix : végétaliser le toit de la maison, et laisser le toit du garage en galets ?

Nos éléments de réponse :
1) Si l'on considère la surface de notre toiture (170m²), dans le cas où celle-ci serait entièrement végétalisée, celle-ci retiendrait dans les 4m³ d'eau, soit environ la moitié de ce qu'il est prévu pour notre maison. De ce fait, nous n'aurions plus que la moitié dans notre réserve d'eau à notre disposition pour utilisation dans la maison. Il faut donc choisir : soit la végétalisation du toit, soit la récupération d'eau de pluie, mais pas les deux.

2) l'avantage de la végétalisation du toit est uniquement le confort thermique. Or pour que celui-ci s'exprime il faut plusieurs conditions.
* Tout d'abord une faible isolation du toit afin que le frais amené par le toit puisse se diffuser dans la maison. -> pas applicable dans notre cas vu qu'au contraire nous avons sur-isolé la maison, y compris la toiture. Ainsi le frais amené par la végétalisation ne pourrai pas se répandre efficacement à l'intérieur de la maison.
* Ensuite, il faut bien entendu que dehors il fasse super chaud -> ce qui n'est que moyennement applicable dans notre cas, du fait de la localisation géographique de notre projet : la Lorraine !
* Enfin, le confort thermique apporté par la végétalisation se fait directement dans les pièces se trouvant SOUS le toit. -> dans notre cas ces pièces sont : le garage et les chambres. Nous aurions donc un garage ayant un bon confort thermique, c'est chouette de ne pas étouffer de chaleur dans un garage... mais bon. Et puis pour les chambres, on n'y est pas la journée quand il fait super chaud dehors normalement.

Le bénéfice de la végétalisation en terme de confort thermique est donc quasiment nul dans notre cas.

3) l'aspect économique n'est pas non plus à négliger : compter au minimum 40 euros du m² dans le cas où nous végétalisons nous-mêmes le toit (cf http://el-canto-mob.over-blog.com/article-32269820-6.html) (et jusqu'à près de 300 euros si on le fait faire par certains pro) pour la végétalisation du toit, contre moins de 10 euros du m² pour les galets.


CONCLUSION: on oublie la végétalisation de notre toit, et on repart sur un simple toit plat, couvert de galets.


Voici donc, approximativement, la structure retenue pour notre toiture :

Une telle toiture nous permet d'obtenir les (très) bons résultats suivants (U<0,13 R>7,5) :

Les performances sont encore facilement améliorables en ajoutant un isolant à l'intérieur de la maison, entre les solives. Ceci est réalisable à faible coût avec de la laine de verre par exemple (U<0,09 R>11) :



PS: Quelques liens utiles pour les toitures végétalisées :

vendredi 10 septembre 2010

Plans

Notre permis étant (tacitement) accepté nous pouvons enfin vous en montrer un peu plus.

Tout d'abord le plan de masse, c'est à dire l'implantation de la maison sur le terrain :

La vue de coupe montre que notre maison aura 1 étage, et reposera sur un vide-sanitaire :

La façade Nord-Est (la maison vue de la rue avec l'entrée, le garage, et l'escalier derrière la fenêtre verticale) :

La façade Nord-Ouest (notre mur "froid", donc quasiment sans fenêtres) :


La façade Sud-Est (le séjour et les chambres) profitera du soleil le matin :

La façade Sud-Ouest (cuisine, séjour et ses baies vitrées, chambres à l'étage) profitera du soleil l'après-midi :

Et à l'intérieur :

Quelques chiffres :
  • la maison est un bloc de ~10m de large sur 17m de long
  • dont l'entrée se trouve à 10m de la rue (voie nouvelle)
  • il reste presque 16m à l'arrière
  • une bande de 3m de terrain sépare notre façade Nord (garage) de la limite du terrain et nous permet de faire le tour de la maison
  • une bande de 5m de terrain sépare notre façade Sud (séjour, chambres) de la limite du terrain