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lundi 14 février 2011

Reprises bois, étanchéité du toit & regingots

Aujourd'hui de nombreux intervenants étaient attendus sur le chantier: pose des fenêtres, portes extérieures (porte d'entrée et porte de la buanderie), portes de garage, pose d'une nouvelle étanchéité sur le toit, etc...

Tout d'abord nous avons fait une légère modification au niveau de la toiture. Nous avons réhaussé les acrotères de 10cm, et avons posé une tablette. Celle-ci déborde du toit de la même épaisseur que l'isolant que nous mettrons plus tard. Cela permet poser l'isolation du toit de façon optimale sans avoir à attendre que l'isolation des murs ne soit réalisée (et puis on peut aussi plus facilement se rendre compte de l'épaisseur de l'isolation future).
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Ensuite quelques reprises ont été effectuées au niveau du bois. Tout d'abord des bouchons de bois sont venus cacher les visseries à l'intérieur de la maison (comme par exemple ici au centre de la photo).

On ajoute un peu de colle à bois, puis on rentre le "bouchon" en force à grand coups de marteau.
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Un coup de "rabot" permet de couper ce qui dépasse.
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Puis un coup de ponceuse... et voilà
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Parmi les autres reprises: reprise de coins qui ont été abimés durant le transport, masticage pour combler certains interstices un peu trop grands à notre goût (cf ci-dessous), etc...
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Retournons sur le toit... la bâche d'étanchéité temporaire a été enlevée et une nouvelle étanchéité a été réalisée. On commence par enduire les acrotères et les tablettes d'un enduit d'application à chaud (EAC). Cet EAC est constitué de bitume oxydé fillerisé, obtenu par réchauffage de pains de bitume dans un "fondoir".
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Ensuite on met en place une membrane d’étanchéité résistante à la propagation du feu, composée d’une armature composite de polyester pourvue d’une couche de cristaux de graphite naturels expansibles et surfacée de bitume plastomère et munie d’un diffuseur de vapeur incorporé. Il s'agit du produit belge Polygum prevENt Cool.
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 Cette membrane est soudée à la flamme.
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 Et voilà le résultat une fois le toit de l'étage complètement recouvert.
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Demain même chose, mais pour le toit du garage...

Autre tâche : la création de regingots (surélévations des appuis de fenêtres pour la traverse des dormants).

Cette surélévation aurait simplement pû être créée en ajoutant une baguette de bois, mais pour l'étanchéité à l'air c'était pas terrible; il aurait fallu ajouter des compribandes, des joints... Nous avons préféré tailler dans le vif en coupant directement dans le mur.
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Et voilà le résultat...
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Fin de la journée de travail sur le chantier avec une grosse déception : aucun signe de nos fenêtres, portes et portes de garage  :-(
Espérons que tout ça va arriver rapidement afin d'être capable de fermer la maison et ainsi travailler à l'intérieur.

Bon sinon, les beaux jours ne devraient pas tarder à pointer de nouveau leur nez car c'est le retour des oiseaux migrateurs

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mercredi 9 février 2011

Montage de la structure en bois massif - Jour 3

C'est parti pour le 3° jour de montage. Aujourd'hui il fait froid ! Les routes étaient bien givrées et très glissantes. Avant de pouvoir travailler sur le chantier, il convient de faire un peu de nettoyage car au sol il y a du givre. Il ne s'agit pas de glisser et de tomber du 1er étage.
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Vue par l'occulus du garage...
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8h27, on continue la dépose des murs de l'étage là où nous nous étions arrêtés la veille. Notez au sol les zones blanches... ce sont des petits tas de givre qui a été balayé de l'étage.
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Et hop, encore un beau mur extérieur avec l'emplacement pour la fenêtre...
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Avant de le poser au sol, on dépose un produit au sol (je sais plus s'il s'agit d'une colle ou d'un joint anti-feu, je mettrai à jour une fois que ça me sera revenu).
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Mais au fait, comment est-ce que les panneaux de bois sont maintenus en l'air ? Et bien ils sont pré-équipés de "crochets" [NDLR: le véritable nom est "vis pendant"] . Ceux-ci ne sont bien entendus pas positionnés n'importe où. Leurs emplacements sont calculés en fonction du centre de gravité du panneau de bois.
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Un "truc" [NDLR: le véritable nom est "charnière excentrique"] est alors fixé sur ce "crochet" [NDLR: le véritable nom est "vis pendant"]...
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 Et voilà, prêt pour le levage...
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Ici on voit un élément haut du mur qui va venir se poser à cheval sur celui-ci, mais qui va également s'intercaler sous un autre, là au coin.
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Voilà, il est glissé dessous (notez la petite cale qui a au préalable été insérée sous la poutre déjà posée, afin de sur-élever légèrement celle-ci)...
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 On retire la petite cale... et voilà...
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16h30: ça y est tous les murs extérieurs sont là ainsi que les cloisons intérieures. Un peu de nettoyage du toit pour préparer la suite, et encore 1h30 de boulot avant de finir la journée.
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mardi 8 février 2011

Montage de la structure en bois massif - Jour 2

Rappel: hier les murs extérieurs et intérieurs du rez-de-chaussée ont été posés.

Aujourd'hui c'est donc le 2ème jour de montage. L'équipe allemande et moi-même étions sur le pied de guerre dès 7h30. Cependant le grutier était pris dans les embouteillages. Il n'arrivera qu'une bonne demi-heure plus tard. Les travaux reprennent donc un peu après 8h.
Dans un premier temps la grue ne porte plus, les murs mais les lourdes poutres puis les solives.
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Pour commencer, les murs sont surplombés par des morceaux de bois (dont je ne connais pas le nom technique). Ceux-ci se placent "à cheval" sur les murs.
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Ensuite les poutres viennent s'encastrer dans les emplacements prévus à cet effet.
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 Hier les vis étaient déjà pas petites, mais alors là...
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De nombreuses personnes sont déjà passées sur le chantier hier, et ça va continuer aujourd'hui (et demain)...
notre zone de parking commence à être saturée
 Pose d'une compribande adhésive...
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 Détail d'un coin: notez les enchevêtrements permettant d'éviter tout pont thermique.
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 Les poutres s'encastrent dans les emplacements prévus comme ça:
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 Sur les poutres et solives, vient se placer le parquet qui sera notre plafond vu d'en bas.
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Ca avance, lentement, mais sûrement... ben oui, c'est pas une vulgaire planche de contreplaqué, mais bel et bien du parquet, qu'il faut poser lame après lame.
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 17h15: tout le parquet (plafond) du rez-de-chaussée est enfin posé, la journée n'étant pas finie, on continue avec le début de la pose des murs de l'étage.
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 Vue depuis l'occulus du garage...
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 18h13, la nuit tombe, on va bientôt stopper pour aujourd'hui.
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19h05, notre maison vue de nuit (l'étage n'est pas tout à fait terminé).
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jeudi 28 octobre 2010

Une maison passive... c'est quoi ?

Je m'aperçois, que nous ne vous avons pas encore expliqué ce qu'est une maison "passive". Alors allons-y...
La "maison passive" est une appellation née en Allemagne il y a une vingtaine d'années. Il s'agit d'un concept de construction écologique, pour l'habitat comme pour les entreprises soucieuses de faire de substantielles économies de chauffage, tout en respectant l'environnement. Un cahier des charges très précis encadre cette nouvelle manière de vivre, selon le label allemand Passivhaus délivré par le Passivhaus Institut à Darmstadt.

Les critères d'une maison passive sont basés sur des normes énergétiques:
  • Des besoins de chauffage < 15 kW/m²/an, alors que les besoins moyens en France sont de 250 à 300 kW/m²/an.
  • Une étanchéité de l'enveloppe de n50 < 0,6 h-1 selon la norme EN 13829. Cela implique une construction extrêmement rigoureuse. En vue d’obtenir la certification, un test d’étanchéité dit Blower Door test doit être accompli.
  • Une consommation totale en énergie primaire < 120 kW/m²/an. C’est une approche globale puisque celle-ci comprend les besoins en chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, ventilation et électricité auxiliaire, éclairage, ainsi que les besoins énergétiques de l’ensemble des appareils électro-ménager.


Pourquoi maxi 15 kWh/m²/an de chauffage ?
Eh bien, parce que la pratique (et la théorie) montre qu’au dessous de cette valeur, une maison n’a plus besoin d’avoir de système de chauffage indépendant. Ce seuil annuel de 15kWh/m²/an correspond généralement à un besoin de chauffage instantané par l’air de 10W/m². La maison se chauffe “toute seule”: avec un besoin si faible en chauffage, la seule présence des habitants et l’énergie dissipée par l’éclairage et les appareils domestiques suffisent à chauffer le logement sur une majeure partie de l’année. Un appoint de chauffage pour les journées très froides est généralement prévu. Cet appoint peut se limiter à un simple chauffage de l’air si le seuil de 10kWh/m²/an est atteint. C’est pourquoi les “maisons passives” sont aussi appelées les “maisons sans chauffage ni climatisation”.

Le principe réside dans l'utilisation de la chaleur émise par le soleil, la chaleur humaine dégagée par les occupants du bâtiment (environ 80 watts par personne) et la chaleur produite par les appareils électriques (ordinateurs, télévision, four, bouilloir, grille-pain, frigidaire, congélateur, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge,...). Ces sources de chaleur doivent être optimisées par une parfaite isolation, et même une étanchéité quasi totale de la construction. Le chauffage artificiel devient dès lors un simple apport occasionnel, voire inexistant dans certaines régions. La chaleur est récupérée par un système d'aspiration/ventilation à double flux “entrant/sortant”.

Comment parvenir à atteindre les critères nécessaires ? Voici quelques recommandations :

1) dans la mesure du possible faire une maison bioclimatique ayant une orientation au Sud pour maximiser les apports solaires passifs, et minimiser les ouvertures au Nord

2) minimiser les ponts thermiques

3) mettre en oeuvre une isolation thermique renforcée coefficient de transmission thermique U des parois extérieures < 0,15 W/m²K, soit une résistance thermique R > 6,66 Km²/W

4) avoir recours à des menuiseries hautes performances combinées en principe à du triple vitrage (coefficient de transmission thermique Uw < 0,8 W/Km²)


5) employer une aération centralisée à récupération de chaleur / VMC double-flux (avec une efficacité > 80 %) dont la consommation électrique ne doit pas être supérieure à 0,4 Wh/m³ d’air transporté
Exemple avec une VMC double-flux haut rendement de 92% :
* en hiver... l'air neuf entre pré-chauffé grâce à l'échangeur haute efficacité; lorsqu'il fait 5°C dehors et 22°C dedans (cuisine, buanderie, salle de bain), l'air neuf entre à 21°C
* en été... lorsqu'il fait 30°C dehors et 21°C dedans, l'air neuf entre rafraîchi à 22°C seulement


6) avoir recours aux énergies renouvelables (bois, solaire thermique…).


La France est encore très en retard sur ce programme par rapport aux pays scandinaves et à l'Allemagne : en 2009, il existait 10.000 maisons passives en Europe, et en France elles se comptaient sur les doigts des deux mains; en mars 2010, il y avait une centaine de maisons passives construites ou en cours de construction en France (4 sur toute la région Lorraine) dont une dizaine seulement sont certifiées Passivhaus.

Sans doute notre climat tempéré est-il l'une des principales raisons de ce manque de motivation. Pourtant, il faudra bien s'y mettre un jour, car la maison passive représente à ce jour la meilleure solution d'avenir pour construire «durable». En France, le Grenelle de l’environnement a planché sérieusement sur un plan progressif d'amélioration de la performance thermique. L’objectif est d’atteindre le Bâtiment Basse Consommation (BBC) en 2012, puis le Bâtiment Passif en 2020 (appelé à cette occasion BEPAS).

mardi 12 octobre 2010

Structure de la dalle

Pour les fondations et la dalle, nous avons décidé d'opter pour un vide sanitaire et une dalle en béton. Rien ne permettra à ce stade de différencier notre maison d'une maison classique.

Tout d'abord des murs de parpaings d'environ 80 cm de haut afin de constituer le vide sanitaire :
Sur ces parpaings seront mis en place des poutrelles et un hourdis PSE Th230 (de chez Klein agglomérés) ayant pour mission de soutenir une dalle constituée de 6,2 cm d'isolant PSE TH31 et enfin une chape de 4 cm qui sera notre sol (que nous recouvrirons ensuite de carrelage, parquet, etc... selon les pièces).


Une attention particulière sera apportée afin de limiter les ponts thermiques et de garantir une bonne étanchéité (en ajoutant de nombreuses bandes d'adhésifs spéciaux le long de toutes les jointures possibles en bandes recouvrantes).

Et le tout pour obtenir les (bons) résultats suivants (U=0,155 ou R=6,45) :